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Jo, Coeur de Louve

BONJOUR À TOI, MON AMI(E) KWÉ ! BONNE VISITE!

 

pirate'sisland

 

18 septembre 2021

Sept petites lettres

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 Image: Pinterest

 

SEPT PETITES LETTRES


C’est un mot tout simple. Pourtant il contient tant de choses. Un mot immense.

Il est forgé des valeurs que tu m’as enseignées, Papa :
Le travail que l’on fait en y mettant tout son cœur finit toujours par porter ses fruits. Le courage et la persévérance ouvrent toutes les portes lorsque l’on y croit. Tu avais raison.

Il est né de ton amour pour notre belle langue, Maman :
Par tous ces livres merveilleux que tu m’as offerts dès ma plus tendre enfance et qui ont nourri l’imaginaire de la petite fille que j’étais, tu m’as transmis ta passion pour la lecture.

À force d’amour et de patience, par ces centaines, ces milliers de fois, où debout derrière mon dos, même si cela m’énervait plus souvent qu’autrement, tu corrigeais chacune de mes fautes sans jamais en laisser passer une seule, tu m’as donné le goût d’écrire. Merci infiniment.

C’est un mot tissé d’espoir :

Il est fait de cette idée qui habite mon esprit depuis si longtemps. De ces personnages qui sont peu à peu devenus vivants dans ma tête et dans mon cœur. De toutes ces années de travail, à écrire, effacer, réécrire, corriger cette histoire en espérant qu’elle finisse un jour par devenir un roman. Un bon roman que les gens prendraient plaisir à lire. Le premier, mais pas le dernier.

Il est enrobé tout entier de confiance :

Grâce à vous, Les Éditions Crescendo, parce que vous aussi, vous y croyez, je serai honorée d’ajouter ce mot près de mon nom. Vos livres sont magnifiques. Vous êtes des gens fantastiques. J’ai été vraiment inspirée le jour où je vous ai soumis mon manuscrit en même temps que le rêve de toute une vie. Vous l’avez exaucé :
Mon roman, « La Brèche » fera partie de vos publications de l’automne. Merci. Du fond du cœur, merci.

Je sais que ce mot, ces sept petites lettres collées à mon nom vous auraient rendus tellement fiers, mes chers parents. Aussi, c’est en votre mémoire qu’à partir d’aujourd’hui, j’aurai le grand bonheur de pouvoir signer :

Johanne Pelletier, auteure.





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17 septembre 2021

Tout donner

Spectacular Sight

DONNE TOUT... LÂCHE TOI..


Bats toi pour ce qui compte pour toi...
N’aie peur de rien.
Et si tu dois avoir peur n’aie peur que d’une chose…
de passer à côté de TA vie.
On s’en fiche du résultat.
Crois en toi tente tout.

La seule chose qui compte est que TU sois fier de toi.
Autorise toi à être toi-même.
Autorise toi à briller.
Car quand tu brilles tu éclaires les autres.
Sois le soleil qui permet aux étoiles de briller.

Autorise toi à affirmer tes idées.
Autorise toi à affirmer ton message.
Autorise toi à être aimé.
Autorise toi à être détesté.
Autorise toi à faire ce qui te chante.
Autorise toi à dire ce en quoi tu crois.

Tout le monde ne sera pas d’accord avec toi.
Tout le monde ne comprendra pas tes choix.
Certains te jugeront.
Certains t’insulteront.
Toi tu sais qui tu es.
Et c’est la seule chose qui compte.

Ne laisse personne te faire croire que tu ne peux pas.
Exprime ton message.
Exprime ton énergie.
Exprime ta rage ta colère ton amour.
Peu importe l’émotion qui te fait déplacer les montagnes.
Sers toi en pour rendre l’impossible possible un point c’est tout.

À la fin la seule chose qui compte est l’image que TU auras de toi-même.
Qui veux tu être ..
Qui veux tu devenir ..
Ne cherche pas à être parfait.
Cherche à être toi même un peu plus chaque jour.
Cherche à te sentir aligné un peu plus chaque jour.

Ose il n’y a jamais d’échec.
Le seul échec est de ne pas avoir osé se faire confiance.
Le seul échec est de ne pas avoir essayé.
Le seul échec est de ne pas suivre son cœur.
Brise tes chaînes ..
Dépasse les obstacles.

Passe par dessus contourne les ou fait les exploser.
Fait voler en éclat ce qui se dresse sur ton chemin.
Explose les croyances qui t’empêchent d’exprimer ton plein potentiel.Suis tes envies.
Écoute ton cœur.
Écoute tes tripes.

Tu es déjà parfait.
Tu es déjà tout.
Tu es déjà prêt.
N’attends plus.
Fais ce que tu dois faire maintenant ..
Ose.. sois toi même et réalise toi pleinement...

© Angie Val.

Bonne journée 🙏
6 juin 2021

Les amoureux

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Les amoureux

 

Nous sommes le 3 avril 1935, Yvonne a 20 ans. Il est très tôt et elle n’a pas beaucoup dormi. Dehors, le vent fait rage. La pluie mêlée de grêle et de neige tambourine si fort à la fenêtre que la vitre en tremble. Elle a pourtant prié de toutes ses forces pour qu’il fasse beau ce matin, elle a même accroché son petit chapelet bleu durant toute une semaine sur la corde à linge, selon la coutume. Malheureusement, rien n’a servi à rien.

Tant pis! Ce n’est pas grave. Elle a le cœur léger et elle chante tout en se préparant. Aujourd’hui est un grand jour, le plus beau jour de sa vie!

Son trousseau est prêt, sa mère et ses sœurs l’ont aidée à entasser toutes ses choses dans la grosse valise noire : ses vêtements, quelques outils pour la cuisine, la couture et le jardinage, sa bible et son cher almanach dont elle ne se sépare pratiquement jamais. (L’Almanach du Peuple publié au Québec par les éditions Beauchemin chaque année depuis 1870). Durant la journée, la malle sera emportée tout en haut de la côte, dans la grande maison blanche où elle vivra dorénavant avec son bel Albert. Yvonne ne tient plus en place tant elle est heureuse et excitée par la nouvelle vie qui l’attend.

Quelques mois plus tôt, son frère Donat a épousé la sœur d’Albert. C’est là, pendant la soirée, après un quadrille endiablé que, timidement, mais avec tout son cœur, il lui a fait la grande demande. Bien sûr, en choisissant le début avril pour les épousailles, ils s’exposaient aux températures hasardeuses du printemps, mais pour les amoureux pressés, pas question d’attendre l’été. Et puis, il y avait la ferme, les champs à labourer, les animaux à soigner, les patates à semer. Des tas de choses à faire. À faire ensemble.

Ah! Il peut bien neiger, grêler et faire une tempête de tous les diables, elle a le soleil au cœur et rien ne pourra altérer son bonheur. Nous sommes le 3 avril 1935 et aujourd’hui, Yvonne se marie!!

Ce fut de belles noces, mémorables malgré la température. Le violon et l’accordéon marquèrent la cadence jusqu’à très tard dans la nuit. Toutefois, nos tourtereaux s’éclipsèrent tôt dans la soirée. Après tout, ils avaient un doux nid à bâtir!

À partir de ce jour-là, on ne les a plus vus l’un sans l’autre. Faisant absolument tout côte-à-côte, que ce soit pour le travail sur la terre ou pour les loisirs, ils étaient tout simplement devenus inséparables. Pour tout le monde aux alentours et pour tous ceux qui les connaissaient, Albert et Yvonne étaient « les amoureux ».

Ainsi, ils marchèrent main dans la main pendant plus de 20 ans. Mais voilà, une chose manquait encore à leur bonheur : le destin n’avait pas permis qu’ils aient des enfants. Ils entreprirent alors les démarches auprès des instances gouvernementales dans le but d’adopter une petite fille. Leur demande fut acceptée le 15 décembre 1958 alors qu’enfin, on déposa la petite Johanne, entre leurs bras … cette petite fille, c’était moi.

Ils furent des parents extraordinaires et j’ai grandi baignée par cet amour indestructible qui n’a jamais faibli une seule seconde. Quand le parkinson est venu voler la vieillesse de Maman alors qu’elle avait à peine 60 ans, même à ce moment-là, à travers la longue maladie, mon père n’a jamais cessé d’être à ses côtés, pendant des années, chaque jour jusqu’au dernier. Lorsqu’elle est partie, c’était comme si la lumière s’était éteinte dans le cœur de Papa. Il est allé la rejoindre après seulement quelques mois.

Yvonne et Albert se sont aimés d’un amour absolu pendant près de 65 ans.

Même si personnellement, je n’ai pas encore eu le bonheur de le trouver, je sais par expérience que le véritable Amour, celui avec un grand A, existe vraiment. Et si vous, qui me lisez maintenant, avez la chance de connaître cette sorte d’amour-là, prenez-en le plus grand soin, chérissez-le de tout votre cœur, vous êtes des êtres choyés par la vie.

 

 

© Johanne Pelletier





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27 septembre 2020

Femme du matin rouge

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"Femme du matin rouge"



"Je prendrai la mer sur un bateau rempli de rêves colorés
Je nagerai dans la rivière rouge des ancêtres
Je suis née femme d’un père chasseur
Et d’une mère qui souffle sur les nuages.
Mon voyage commence avec toi
Dans ma valise il y a mon cœur
Rempli d’espoir et juste l’essentiel.
Mon cœur révolutionne l’amour
Des quatre couleurs !
La paix des quatre vents.
J’ai recouvert le ciel d’un rouge
Flamboyant pour que tu voies
Tout l’amour qui m’habite.
Nous sommes nées
Cœur de femme rouge
Nos visages cuivrés par le soleil des ancêtres
Nos mains liées par le savoir" "..."


Rita Mestokosho, Née de la pluie et de la terre, éd. Bruno Doucey
Livre de poèmes innu, à la galerie HOZHO Visions -www.galerie-hozho.ch




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27 juillet 2020

Le jardin de ta vie

 

ARTWORK by CAROL ARMSTRONG - THE DOVE AND THE EAGLE

Image: CAROL ARMSTRONG - THE DOVE AND THE EAGLE

 

  

Ne laisse entrer dans le jardin de ta vie

que ceux qui ont des fleurs à planter

 

Mazouz Hacène

 

 

   

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8 mars 2020

Ka Petshisstess

 

 Apiradee Udomsak

Image: Apiradee Udomsak

 

Un conte de Natasha Kanapé Fontaine

 

Ka Petshisstess a été surnommée ici la Petite, parce qu'elle est née tout à fait minuscule. Ses deux parents sont pourtant de très très grands Innus. Rares sont les Innus très très grands.

C'était l'époque où les Innus vivaient désormais dans de grands espaces vertigineux que l'on appelle les grandes villes. Dans ces mêmes grands espaces vivaient les géants blancs ! Ils avaient construit de si grands gratte-ciel que lorsque d'autres créatures étaient malheureusement aspirées par les grandes villes, la plupart avaient le vertige. Il n'y avait que rarement des routes, des escaliers, des maisons à leur taille (de plus, ils n'étaient pas tous de la même !). Ils avaient bien des difficultés à trouver mocassin à leur patte. En hiver surtout, ce rude hiver, les maisons trop grandes étaient très difficiles à chauffer.

Beaucoup d'entre eux ne trouvaient pas non plus un travail à leur hauteur. Ils finissaient souvent par nettoyer les ruelles ou les autoroutes puisqu'ils avaient une meilleure acuité visuelle pour ramasser jusqu'aux plus petits déchets. Mais imaginez la grosseur des déchets des géants blancs ! C'était là toutes les difficultés que vivaient les différentes créatures du monde, surtout depuis que les géants blancs avaient décidé de prendre le plus d'espace possible pour pouvoir vivre confortablement avec tout ce dont ils avaient besoin pour leur bien-être. C'était difficile pour eux de porter attention aux besoins des autres.

Ka Petshisstess ne pouvait pas croire qu'il n'existait pas plus grand qu'eux. En son coeur, elle ressentait qu'il existait déjà quelque chose d'immense qui ferait en sorte que les géants blancs aient de nouveau conscience qu'ils n'étaient pas seuls au monde. Il fallait donc rétablir les perceptions des géants blancs. Ce qui donna une idée à Ka Petshisstess. Elle décida le lendemain matin de faire son minuscule sac à dos. Elle se disait qu'en suivant les légendes sur ses ancêtres innus, elle allait retrouver le chemin qui allait la mener au-delà de la grande ville, puis aux vastes territoires du Nutshimit, le territoire ancestral des Innus.

Le jour de son 14e anniversaire, donc, c'est-à-dire au solstice d'hiver de l'année 20 735 818, elle entama son périlleux périple vers le Nutshimit. Elle se souvenait d'avoir entendu que ses ancêtres étaient de grands marcheurs. Elle marcha donc 300 jours et 300 nuits pour parvenir enfin à l'orée d'une énorme forêt dont elle n'avait jamais vu les arbres. C'est alors qu'elle comprit qu'elle arrivait enfin à son identité.

« Nimushum, disait-elle pour elle-même, aidez-moi à trouver la réponse guérisseuse à ce monde où le déséquilibre est maître et où les créatures d'autres tailles ne peuvent trouver mocassin à leur patte. Je rêve que tout soit simplement juste. »

La femme-ourse lui apparut. Elle était comme dans les légendes. Vêtue de peau d'ours et avec de longs cheveux noirs qui caressaient la neige au sol. « Tout est ici, Ka Petshisstess. L'immensité nous donne tout : de l'eau, de la nourriture, des outils. Toutes les créatures de l'immensité savent qu'elles dépendent les unes des autres pour assurer le confort de tout le monde, ainsi que l'équilibre entre leurs différentes tailles. En fait, chacune de leurs différentes tailles est une richesse. Tout comme les arbres, les plantes, les étoiles, les planètes et même les galaxies sont de diverses grandeurs et petitesses, ainsi sont les créatures du monde. Cependant, les géants blancs ont cru qu'ils étaient des êtres plus intelligents que tous les autres, puisqu'ils sont nés géants. En vérité, ils devaient veiller sur toutes les autres créatures, et surtout les aider à traverser les océans, à transporter les vieux troncs d'arbre tombés pour créer des ponts sur les rivières, à empêcher les ouragans de tout détruire sur leur passage. Ils auraient dû faciliter le monde ; au contraire, maintenant, ils le rendent profondément malheureux puisque l'inégalité n'est pas une chose naturelle. »

Un long silence s'ensuivit. Ka Petshisstess réfléchissait longuement au visage du monde, avec toutes les créatures dedans.

« Mais toi, Ka Petshisstess, tu es née minuscule parce que tu dois apporter l'immensité au monde. »

De minuscules larmes coulaient déjà sur les joues de Ka Petshisstess. À ce moment, la femme-ourse prit quelque chose dans son manteau et le tendit à Ka Petshisstess.

« Voici un pot de graisse d'ours. C'est un vieux remède que tes ancêtres utilisaient pour voir beaucoup plus clair et toujours plus loin, vers l'avant. C'est ainsi que tu pourras amener l'immensité vers ceux qui ne la voient pas. »

Ka Petshisstess prit le pot et le mit dans son petit sac à sa taille. Elle se retourna en saluant la femme-ourse et se mit à marcher de nouveau vers la grande ville.

Elle enduisit la ville de graisse d'ours. Les géants se rendirent compte de tout ce qu'ils ne voyaient pas et de ce qu'ils n'avaient jamais vu. Ils se rendirent compte de tout le mal qu'ils infligeaient aux autres créatures simplement par leur égoïsme et leur vision trouble de l'espace. Ils travaillèrent toutes les années d'après à reconfigurer le monde pour pouvoir aussi conforter les autres créatures du monde et ainsi rebâtir l'équilibre qu'ils avaient détruit, avec l'aide de toutes les créatures.

Ka Petshisstess, maintenant qu'elle connaissait le chemin vers l'immensité, se chargea de son côté de ramener les Innus vers ce territoire qui s'appelle Nutshimit, pour enfin guérir de ce déséquilibre, et ramener l'identité innue.

 

 

calumet

 

 

 

Qui est Natasha Kanapé Fontaine?
Natasha Kanapé Fontaine est Innue de la communauté de Pessamit. Poète, écrivaine et artiste multidisciplinaire (elle incarne la détenue Eyota Standing Bear dans Unité 9), elle a publié quatre recueils de poésie chez Mémoire d'encrier, et un échange épistolaire sur le racisme entre autochtones et allochtones avec Deni Ellis Béchard chez Écosociété.

 

24 décembre 2019

La nuit avant Noël

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C'était la nuit de Noël, un peu avant minuit,
A l'heure où tout est calme, même les souris.
 
On avait pendu nos bas devant la cheminée,
Pour que le Père Noël les trouve dès son arrivée.
 
Blottis bien au chaud dans leurs petits lits,
Les enfants sages s'étaient déjà endormis.
 
Maman et moi, dans nos chemises de nuit,
Venions à peine de souffler la bougie,
 
Quand au dehors, un bruit de clochettes,
Me fit sortir d'un coup de sous ma couette.
 
Filant comme une flèche vers la fenêtre,
Je scrutais tout là haut le ciel étoilé.
 
Au dessus de la neige, la lune étincelante,
Illuminait la nuit comme si c'était le jour.
 
Je n'en crus pas mes yeux quand apparut au loin,
Un traîneau et huit rennes pas plus gros que le poing,
 
Dirigés par un petit personnage enjoué :
C'était le Père Noël je le savais.
 
Ses coursiers volaient comme s'ils avaient des ailes.
Et lui chantait, afin de les encourager :
« Allez Tornade ! Allez Danseur ! Allez, Furie et Fringuant !
En avant Comète et Cupidon ! Allez Éclair et Tonnerre !
Tout droit vers ce porche, tout droit vers ce mur !
Au galop au galop mes amis ! au triple galop ! »
 
Pareils aux feuilles mortes, emportées par le vent,
Qui montent vers le ciel pour franchir les obstacles,
Les coursiers s'envolèrent, jusqu'au dessus de ma tête,
Avec le traîneau, les jouets et même le Père Noël.
 
Peu après j'entendis résonner sur le toit
Le piétinement fougueux de leurs petits sabots.
 
Une fois la fenêtre refermée, je me retournais,
Juste quand le Père Noël sortait de la cheminée.
 
Son habit de fourrure, ses bottes et son bonnet,
Étaient un peu salis par la cendre et la suie.
 
Jeté sur son épaule, un sac plein de jouets,
Lui donnait l'air d'un bien curieux marchand.
 
Il avait des joues roses, des fossettes charmantes,
Un nez comme une cerise et des yeux pétillants,
Une petite bouche qui souriait tout le temps,
Et une très grande barbe d'un blanc vraiment immaculé.
 
De sa pipe allumée coincée entre ses dents,
Montaient en tourbillons des volutes de fumée.
Il avait le visage épanoui, et son ventre tout rond
Sautait quand il riait, comme un petit ballon.
 
Il était si dodu, si joufflu, cet espiègle lutin,
Que je me mis malgré moi à rire derrière ma main.
 
Mais d'un clin d'oeil et d'un signe de la tête,
Il me fit comprendre que je ne risquais rien.
 
Puis sans dire un mot, car il était pressé,
Se hâta de remplir les bas, jusqu'au dernier,
Et me salua d'un doigt posé sur l'aile du nez,
Avant de disparaître dans la cheminée.
 
Je l'entendis ensuite siffler son bel équipage.
 
Ensemble ils s'envolèrent comme une plume au vent.
 
Avant de disparaître le Père Noël cria :
« Joyeux Noël à tous et à tous une bonne nuit »



Un conte de 



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15 décembre 2018

La pensée précède la parole

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Image:  Free 4U Wallpapers

 

Autrefois, la conversation ne s'engageait jamais inopinément, ni dans l'empressement.

Personne n 'était pressé de poser une question, et personne n'était tenu de donner une réponse rapidement.

Avant d'engager ou de tenir une conversation, la véritable courtoisie consistait à accorder une pause destinée à la réflexion. Le silence avait une signification pour le Lakota.

Il accordait un moment de silence à l 'orateur et à lui même avant de prendre la parole, dans le respect de la véritable politesse et de la règle selon laquelle "la pensée précède la parole". 

 

 

OURS DEBOUT( 1868-1939) Chef Sioux Oglala

  

 

 

calumet

  

 

 

 

16 avril 2017

La légende du castor

 

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Image: Musée National d'histoire naturelle

 

 

Il y a longtemps, au temps où le Grand Esprit créa les animaux, il créa des queues de toutes les sortes. Il laissa les animaux libres de choisir celle qui leur plaisait. Il étendit les queues et dit aux animaux de venir choisir chacun la leur.

Chacun choisit sa queue. Le castor avait choisi une belle queue souple avec une belle fourrure. Le lièvre qui était trop occupé à gambader dans les bois arriva le dernier et il ne lui restait plus qu'une petite boule de poils qu'il n'eut pas vraiment le choix de prendre.

Un jour de grande chaleur, il y eu un feu de forêt immense, comme aucun animal n'en avait vu jusqu'alors.

Les castors se dirent : "Mais qu'allons-nous faire si toute la forêt brûle ? Nous n'aurons plus rien à manger et plus rien pour construire nos maisons, plus d'arbres pour faire nos barrages" !!!
Alors d'un commun accord ils se mirent au travail. Ils se mirent à tremper leur queue dans le lac et à la rabattre sur toutes les flammes qu'ils pouvaient voir.

Leur combat contre le feu de forêt dura des jours et des jours... Puis lorsqu'il ne subsista plus la moindre étincelle, tous les animaux se réunirent dans la clairière pour voir ce qu'ils allaient faire maintenant.

Les castors arrivèrent les derniers à la rencontre. Les voyant arriver les autres animaux s'esclamèrent : "Oh !!! mais qu'est-ce qui est arrivé à vos belles queues" ?

Les castors se retournèrent pour regarder leur queue. Ils virent que leur queue n'avait plus aucun poil et qu'elle était maintenant couverte d'une espèce d'écaille dur et qu'elle était aussi devenue toute plate !!!

C'est alors que le Grand Esprit apparut. Il dit aux castors : "Je suis fier, très fier de vous. Vous avez sauvé la forêt et tous les animaux. Pour votre geste je vous donnerai une nouvelle queue, comme celle que vous aviez choisi, si vous le voulez. Mais si vous décidez de gardez cette queue là, alors tous se souviendront en vous regardant de la grande bravoure et comment vous avez combattu le feu de forêt."

Les castors réfléchirent quelques instants et répondirent au Grand Esprit : "Nous avons choisi de garder nos queues telles qu'elle sont. Ainsi, de génération en génération on racontera l'hisoire des castors et tous se souviendront de nous."
"Alors, c'est bien. Qu'il soit fait selon votre désir." dit le Grand Esprit.

C'est ainsi que de génération en génération se raconte la légende du castor.

 

Source: Légende Métisse

 

 

 

TN_CCanadensis Musée National d'histoire naturelle 

Image: Musée National d'Histoire Naturelle

 

 

 

16 avril 2017

Mensonge et vérité

 

citation Mark twain

Sur une toile de Uzumaki-Naruto

 

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